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‘’Des planches et des corps’’
LE GROUPE THEATRAL UNIONISTE DE VIROFLAY
La troupe des planches et des corps, basée à
Quand en 1957, (avec La barque sans pêcheur ), quelques Versailles, a été créée en 2013. Formée de 7 à 10
parents et amis d’éclaireurs eurent l’idée de monter des pièces
de théâtre lors des fêtes de groupe des Éclaireurs Unionistes membres, elle a un répertoire éclectique, de la comédie
pour leur apporter une aide matérielle par les recettes des de boulevard en passant par Molière, Feydeau ou
spectacles, pensaient-ils que près de 60 ans après, leur Dubillard, mais aussi par l’écriture et la mise en scène de
création serait toujours vivante et active ? sa propre pièce.
D’une idée un peu saugrenue au départ, c’est bientôt la
passion du théâtre qui va les animer et les pousser à présenter Elle se produit notamment à Voisins le BTX, à la
des spectacles de plus en plus élaborés, qui, avec un succès Renathéa de St Georges de Didonne, au mois Molière de
croissant, remplissaient la salle Dunoyer de Segonzac de Versailles, au festival de Pacy sur Eure, au festival «Mort
Viroflay.
Le Groupe Théâtral Unioniste (GTU) de Viroflay était né. de rire» de St CYR. Elle a reçu de nombreux prix en
Peu à peu le cercle restreint du groupe s’élargissait et les 2014 et 2015 (prix de la ville, meilleur acteur, meilleure
spectateurs se firent de plus en plus nombreux. actrice, prix du décor, meilleur second rôle, prix
Au début, ce fut un ensemble d’amateurs passionnés, d’interprétation collective) Son but partagé avec le public
entraînés par M. Euvrard et J. Le Berre En 1970, Claude Perrin
reprit la direction artistique et sût hisser peu à peu la troupe à sa bonne humeur.
un niveau quasi professionnel, par le travail avec les acteurs, Elle s’est inscrite à divers festivals afin de rencontrer
l’ingéniosité des mises en scène et un choix de pièces varié et d’autres troupes et échanger avec elles et le public.
ambitieux, notamment l’Alouette de J. Anouilh en 1975 et Néanmoins, elle cherche toujours des scènes où
Dialogues des Carmélites de G. Bernanos en 1982.
Jean Luiggi, en 1985, repris le flambeau. Dans le même endroits, pour jouer et présenter sa pièce au plus grand
esprit, lui succédèrent Olivier Drapier en 1995, Claude nombre
Rabourdin en 2002 et Didier Codron en 2010.
Que deviendraient le théâtre, les artistes, les arts, sans le
public ?
C’est la première préoccupation de notre Groupe, composé
uniquement d’amateurs, plaire à notre public. Certes, nous le
bousculons parfois par des pièces plus sérieuses, mais c’est à
un théâtre de divertissement et de rires que nous le convions
en majorité.
Nous le justifions par deux Grands, l’un sérieux, l’autre
moins : Sans divertissement il n’y a point de joie, avec le
divertissement, il n’y a point de tristesse. Et c’est aussi ce qui
forme le bonheur des personnes (Blaise Pascal), C’est une
étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.
(Molière)
Notre répertoire est d’un grand éclectisme : de Labiche à
Feydeau, d’Agatha Christie à Robert Thomas, de Félicien
Marceau à Obaldia, de Goldoni à Ray Cooney, d’Anouilh à
Bernanos, en passant par Vaclav Havel, Grumberg, Bourdet,
Dürrenmatt, Barillet-Grédy, et bien d’autres.
En 2016, nous avons présenté notre 54ème spectacle « Le
Mandat » de Nicolaï Erdman.
Plus de renseignements sur notre site :
www.gtu-viroflay.org
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